Jeudi 21 novembre. École Diderot. Les enfants de la classe de CE1 d’Anne Alaoui ont bravé le mauvais temps pour se rendre à la Maison Nelson-Mandela où se jouait le spectacle Impulls. Cette sortie, programmée dans le cadre des Parcours culturels de la Ville de Clermont*, était organisée par l’équipe de Graines de Spectacles.
La magie du spectacle
Une créature de laine apparaît au centre de la scène. Elle bouge ! Le public retient son souffl e. Il faut bien quelques instants avant de se rendre compte qu’un danseur se cache sous cet étrange habit de laine. Ainsi commencent les formidables jeux autour du pull imaginés par la compagnie Farfeloup. Un pull orange qui se détricote jusqu’à devenir une corde de 200 mètres de long, un danseur qui veut s’échapper et qu’on rattrape à chaque fois en tirant sur son pull, des totems qui parlent avec les mains, un monstre qui reprend forme humaine après avoir quitté les 21 pulls qu’il avait enfilés... Provoquant rires ou émerveillement, les scènes s’enchaînent, toutes plus inattendues ou rigolotes les unes que les autres. Une fois encore, la magie du spectacle aura autant emporté les enfants que les adultes qui les accompagnaient !
Des pulls qui posent question !
Contrairement à une représentation traditionnelle, la séance ne s’arrête pas avec la fi n du spectacle. Ce qu’on appelle le « bord de plateau » permet aux enfants de parler directement aux artistes. Les questions fusent après ce spectacle fi nalement très énigmatique. Mais la plus pertinente des interrogations reste : pourquoi le pull ? Pour la compagnie, cet objet du quotidien permet d’aborder des questions très importantes sur notre société, notamment sur la diversité et la différence. Des notions qu’Anne Alaoui ne manquera pas d’approfondir plus tard en cours avec sa classe, en poursuivant le travail de décryptage du spectacle.
« J’ai trop aimé le mannequin qui bouge dès que personne le regarde et qui fait des mouvements de ouf dès qu’on tire sur son pull ! »
« Mais comment le gilet flottant au dessus de la scène tombe-t-il comme par magie ? »
* D'autres classes ont également participé à ce parcours : les CP de Charles-Perrault et les CM1 d'Édouard-Herriot, dans le cadre de l’école du spectateur, mais aussi deux établissements spécialisés pour les enfants en situation de handicap : l’Adapei Clairfontaine et le Dime Alteris.